
Roberto Matta
Sans titre, 1952
Huile sur toile
H 106,7 x 154,9 cm
H 42 x 61 in
H 42 x 61 in
Copyright l'artiste
'La thématique de l’aube fait l’objet d’un commentaire de Matta dans le Times Magazine du 4 mai 1953 où juste après son exposition chez Iolas à New York, il revient...
"La thématique de l’aube fait l’objet d’un commentaire de Matta dans le Times Magazine du 4 mai 1953 où juste après son exposition chez Iolas à New York, il revient sur la nécessité de retourner vers une plus grande abstraction en s’éloignant momentanément des figures humanoïdes menaçantes qui caractérisaient son vocabulaire plastique. Ce retour à une nature apaisée, presque abstraite et luminescente, « à la vraie âme ; qui est la tendresse vers tout ce qui vit » est une parenthèse qui lui permet d’exorciser la dure réalité socio-politique de l’époque. A son ami Alain Jouffroy, il l’exprime clairement par un dégoût de ceux qui en Amérique ont exécuté les époux Rosenberg en juin : « Je ne fais plus d’image humaine, -Je fais de grandes toiles sur la terre, le matin, des petits trous humides où l’herbe sèche et les germes s’entrecroisent ». Cette nouvelle série lui permet d’explorer de nombreuses compositions complexes à l’instar de To cover the earth with a New Dew (Saint Louis Art Museum) ou bien Lever de soleil sur la terre (Galleria Internazionale d’Arte Moderna di Venezia)." (Fabrice Flahutez)