
Günther Förg
Sans Titre, 1986
Acrylique sur plomb sur bois
H 90 x 52 cm (chaque)
H 35 3/8 x 20 1/2 in (each)
H 35 3/8 x 20 1/2 in (each)
Unique
Copyright l'artiste
Dès le début des années 1980, Förg s’inscrit en faux contre la peinture figurative qui prédomine alors en Allemagne. Il choisit d’élargir et d’enrichir sa palette de couleurs plus vives...
Dès le début des années 1980, Förg s’inscrit en faux contre la peinture
figurative qui prédomine alors en Allemagne. Il choisit d’élargir et
d’enrichir sa palette de couleurs plus vives et expérimente également
différents médiums comme la photographie, la gravure ou encore la
sculpture. Comme nombre de ses compatriotes et
contemporains (de Martin Kippenberger à Albert Oehlen) issus de la
génération de l’après-guerre, Förg réexamine les formes du modernisme à
l’aune des horreurs du fascisme.
Souvent qualifié de
minimaliste en raison de son utilisation de couleurs franches et de la
répétitivité de ses motifs, Förg ne partage néanmoins pas les
aspirations métaphysiques de peintres tels que Mark Rothko ou Barnett
Newman.
Untitled (1986) fait partie d’une série
datant du milieu des années 1980 et pour laquelle l’artiste a peint à
l’acrylique sur feuille de plomb montée sur un support en bois. De 1984 à
1992, Förg produit ces œuvres quasiment quotidiennement, créant parfois
jusqu’à vingt ou trente tableaux à la fois. Ces tableaux sont
caractéristiques de l’approche pragmatique de l’artiste. N’ayant pas
d’atelier avant la fin des années 1980, Förg travaille alors souvent
directement dans les galeries où ces œuvres sont ensuite exposées ou
dans les dépôts des transporteurs chargés de les expédier une fois
sèches. Les Bleibilder (peintures de plomb) de Förg intègrent
le principe de sérialité par la répétition de certains éléments de la
composition. Se référant aux stratégies de l’Art Conceptuel,
elles relèvent délibérément les défis propres à ce médium traditionnel
en adoptant les principes de la fabrication en série tout en réaffirmant
la matérialité du plomb.
figurative qui prédomine alors en Allemagne. Il choisit d’élargir et
d’enrichir sa palette de couleurs plus vives et expérimente également
différents médiums comme la photographie, la gravure ou encore la
sculpture. Comme nombre de ses compatriotes et
contemporains (de Martin Kippenberger à Albert Oehlen) issus de la
génération de l’après-guerre, Förg réexamine les formes du modernisme à
l’aune des horreurs du fascisme.
Souvent qualifié de
minimaliste en raison de son utilisation de couleurs franches et de la
répétitivité de ses motifs, Förg ne partage néanmoins pas les
aspirations métaphysiques de peintres tels que Mark Rothko ou Barnett
Newman.
Untitled (1986) fait partie d’une série
datant du milieu des années 1980 et pour laquelle l’artiste a peint à
l’acrylique sur feuille de plomb montée sur un support en bois. De 1984 à
1992, Förg produit ces œuvres quasiment quotidiennement, créant parfois
jusqu’à vingt ou trente tableaux à la fois. Ces tableaux sont
caractéristiques de l’approche pragmatique de l’artiste. N’ayant pas
d’atelier avant la fin des années 1980, Förg travaille alors souvent
directement dans les galeries où ces œuvres sont ensuite exposées ou
dans les dépôts des transporteurs chargés de les expédier une fois
sèches. Les Bleibilder (peintures de plomb) de Förg intègrent
le principe de sérialité par la répétition de certains éléments de la
composition. Se référant aux stratégies de l’Art Conceptuel,
elles relèvent délibérément les défis propres à ce médium traditionnel
en adoptant les principes de la fabrication en série tout en réaffirmant
la matérialité du plomb.