Commissariat : Laure Martin-Poulet et Clément Nouet
L’exposition "La mémoire en filigrane" propose une déambulation dans l’espace méditerranéen et dans le temps de la mémoire d’Anne et Patrick Poirier, avec des travaux de la fin des années 1960 à aujourd’hui, pour certains jamais ou rarement montrés.
Le travail protéiforme d’Anne et Patrick Poirier, d’une très grande diversité de médium et d’échelle, porte sur la question de la mémoire et s’attache à rendre compte de la fragilité du monde.
"Nous nous sommes, dès le début de notre travail, passionnés pour l’archéologie et les villes en ruines, et, à travers elles, pour l’architecture parce que nous pressentions le rapport étroit entre archéologie, architecture, mémoire et psyché. Et nous avons compris que l’architecture, qu’elle soit en ruines ou pas, pouvait être une métaphore de la mémoire et de la psychè" (Anne et Patrick Poirier).
Loin d’être seulement une recherche sur des formes archéologiques, le travail d’Anne et Patrick Poirier est une exploration obsessionnelle, distanciée et ludique de l’histoire qui nous permet de comprendre notre présent et d’entrevoir le devenir de nos sociétés.